Aarale BEN ARIE: là où l’est rencontre l’ouest (2)

Aarale Ben-Arie : là où l’Est rencontre l’Ouest (deuxième partie)
(un article ARTISTS PLANET paru dans le magazine METEOR)

Traditionnellement, les matériaux utilisés dans la fabrication des sculptures
sont le bois, le métal, l’or, la peinture, etc.

Au cours de ses expérimentations conceptuelles, Aarale a longtemps entretenu une relation particulière aveaaraleec les bois de tous types et de tous poids, s’appliquant à examiner leurs propriétés physiques afin de pouvoir formuler de nouveaux concepts esthétiques. En langage moderne, le bois est devenu pour le sculpteur un objet d’art à part entière, sans séparation entre image et surface. Ses recherches approfondies l’ont mené au point où la transformation du bois est devenue à la fois le sujet et l’objet de son art.

Même si l’objectif principal du travail d’Aarale est d’examiner des modèles de pensée qui explorent l’essence du langage artistique, il est possible avec l e recul de considérer, en termes iconographiques en particulier, les codes proposés dans son discours sur la nature et sur la validité de la représentation comme des moyens de vérification empirique. Parmi ces codes, on retrouve l’expérience de la nature, l’expérience artistique extraordinaire et une expérience esthétique forte impliquant physiquement les spectateurs dans leur environnement.

Le Chameau d’or (The Gold Camel), par exemple, véhicule cette méthode de codage, qui juxtapose une structure intellectuelle et un style expressionniste. Cette œuvre a un
e valeur nostalgique positive, renvoyant le spectateur à des paysages d’Egypte, d’Israël, et d’autres lieux du Moyen-Orient. Ici, comme ailleurs, l’artiste utilise ses premières rencontres avec ces lieux comme matériaux pour sa sculpture.

Les matériaux et anti-matériaux utilisés par Aarale Ben-Arie évoquent la relation hiérarchique entre le bois et l’or. La brillance de l’or lui confère un statut supérieur qui contraste avec le côté terne du bois, matériau de statut inférieur. C’est une vision autoritaire, forte, une source d’unicité et d’union entre l’individuel et le collectif. Le Chameau d’or symbolise ainsi les voyages d’Aarale entre l’espace et le temps tandis que les topographies se transforment en hiérarchies entre conquis et conquérants, exploités et exploitants. De la même façon, ses œuvres font référence aux conquêtes coloniales d’Europe et du Moyen-Orient, à l’impérialisme et aux frontières définies de manière artifiaaralee2cielle.

Une autre dynamique opère dans les sculptures Hh kat, Eesh et The One (L’élu). Elles invitent le spectateur à pénétrer dans le monde intérieur d’Aarale, tout en lui refusant de pouvoir y accéder totalement. Les objets nous permettent de voir mais pas de toucher, préservant ainsi une certaine distance entre notre présent et le passé évoqué par ces œuvres, un passé qui ne peut être réellement présent pour l’artiste que pendant le processus de création.

Peut-être ne pourrons-nous jamais vraiment appréhender la distinction entre sujet et objet, activité et passivité, et ne faire qu’un avec l’histoire t
elle que nous essayons de nous la rappeler ou de nous la représenter. Aarale Ben-Arie utilise ses hiéroglyphes pour agrémenter ses recherches et exprimer l’unité, les correspondances et les échos sous-jacents, à travers le temps et l’espace infinis de cultures et de civilisations différentes, chacune avec ses secrets codés. En faisant cela, l’artiste déambule aux frontières d’un autre espace, une zone spirituelle qui le fascine et qu’il partage finalement avec nous, tentant avec grand talent de nous rapprocher de l’essence de la vie, de la nature et du cosmos.

Dr Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition), paru dans le magazine METEOR

 

Mordecaï ARDON – l’esprit des pionniers

Mordecaï ARDON – l’esprit des pionniers
(un article ARTISTS PLANET paru dans ASHDOD CAFE)

Mordecaï Ardon fait partie de ces artistes qui un jour, comme beaucoup d’entre nous aujourd’hui, ont fait le choix de quitter leur pays d’origine, de s’installer en Israël, et de lier leur destin à celui du pays : le sien était de marquer profondément l’histoire de la peinture israélienne du XXème siècle.

Né Max Bronstein en 1896 à Tuchów (aujourd’ artists-planet-ashdod-cafe
hui en Pologne), l’artiste part en 1919 à Berlin où il va étudier auprès de certains des plus grands peintres de l’époque : Kandinsky, Klee et Lyonel Feininger.

En 1933, alors que le pays est encore sous mandat britannique, il immigre vers Israël et vient s’installer à Jérusalem.

Lorsqu’il  obtient la citoyenneté palestinienne en 1933, il choisit
un nouveau nom, qui maquera notre histoire : Mordechaï Ardon.

De 1940 à 1952, Ardon a dirigé l’École des beaux-arts de Jérusalem, Bezalel puis, en 1974, il obtient un doctorat honorifique en philosophie.

Au cours de ces années passées en Israël la manière de peindre d’Ardon s’est progressivement métamorphosée,  passant d’un académisme figuratif à une peinture plus marquée par des abstractions.artists-planet-ashdod-cafe

Son travail, de plus en plus dominé par la peinture abstraite, est semé de figures symboliques et allégoriques, de fragments de manuscrits, d’étoiles, d’échelles, etc. – puis il va évoluer vers un style abstrait à part entière.

Comme beaucoup de maîtres issus d’Europe centrale, Ardon mélange lui-même ses couleurs, prenant soin de produire la texture, complexe, de ses tableaux.

Son monde intérieur, extrêmement riche, est plein d’associations et de symboles visuels définis, dont le fonctionnement rappelle quelque peu l’un de ses maître, Paul Klee.

Son esthétique personnelle, souvent flamboyante dans son approartists-planet-ashdod-cafeche, se décline toujours en une vaste gamme de couleurs lumineuses, pures.

Dans son œuvre, Ardon représente souvent  le ciel, ce qui lui permet de se relier à la mystique et à la philosophie juives, aux symboles de la Kabbale, à la métaphysique et à une Jérusalem céleste.

« Les fenêtres d’Ardon »,  créés entre 1980 et 1984, est un ensemble de grands vitraux ornant la Bibliothèque nationale et universitaire juive de Jérusalem qui donnent à voir des éléments visuels de la Kabbale.

Internationalement reconnu, Ardon meurt à Jérusalem en 1992.

Il est aujourd’hui considéré comme le père de l’approche régionale dans l’art israélien.

Dr. Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition)- Paru dans www.ashdodcafe.com

 

Le musée Arié Klang House

Le musée Arié Klang House
(un article ARTISTS PLANET paru dans ASHDOD CAFE)

Arie Klang House est le troisième lieu d’exposition de la ville d’Ashdod, inauguré très artists-planet-ashdod-caferécemment (début 2016). A l’instar du musée d’art, il présente sur trois étages des expositions tournantes. Dans la salle située au sous-sol, la direction a choisi de montrer des chaises, conçues par des artistes locaux, qui mettent en scène le thème souvent traité dans l’histoire de l’art de la chaise vide.  Cette première présentation se compose de soixante-dix chaises. Tout le monde – petit ou grand – peut ainsi y trouver son compte !

Par Nicole SURKES   (www.artists-planet.eu) – Paru dans www.ashdodcafe.com

 

Anna Ticho: Jérusalem sous le pinceau d’une Roula H’adasha

Anna Ticho : Jérusalem sous le pinceau d’une roula h’adasha
(un article ARTISTS PLANET paru dans « ROULA MAGAZINE »)

Anna Ticho est certainement parmi les premières roulas d’Israël à avoir marqué son époque en tant qu’artiste de renommée mondiale. 

Anna Ticho est née en 1894 en République tchèque. Sa famille s’installe à artists-planet-roula-magazine-1
Vienne alors qu’elle est adolescente. A l’âge de 15 ans, elle prend des leçons de dessin puis s’inscrit en école d’art.

En 1912 elle épouse le Dr Abraham Albert Ticho, avec qui elle fait sa Alya et s’installe à Jérusalem.

Avec l’aide d’Anna, Albert y ouvre la première clinique ophtalmologique d’Israël.

La jeune roula commence à dessiner son entourage et son nouvel environnement au crayon ou à l’encre: les patients de son époux, les paysages, les fleurs…

Eartists-planet-roula-magazine-2lle commence par essayer de capter l’étrangeté des paysages rocheux et arides de ce « territoire vierge », où l’on ressent « solitude et éternité », comme elle l’écrit dans une de ses lettres que l’on a pu conserver. Sa vision de Jérusalem reste singulière et personnelle, non nécessairement réaliste.

Par la suite, elle se met à la peinture à l’eau. Ses aquarelles de fleurs couleur pastel sont très facilement reconnaissables.

La demeure des Ticho est aujourd’hui un petit musée appartenant au musée d’Israël. On y trouve une bibliothèque, restée fidèle à l’originale, contenant des ouvrages d’art et de littérature, des livres sur Jérusalem…

On peut y retrouver l’esprit d’une époque ainsi que des expositions temporaires.

Quelques mois avant son décès, en 1980, le Prix Israël lui est décerné.

Son nom est son œuvre subsistent dans les musées d’Israël et aux quatre coins du globe.

Nicole SURKES, la roula d’www.artists-planet.eu (paru dans Roula Magazine)

 

חמסה חמסה חמסה – תערוכת הקיץ של מוזיאון אומנות האסלאם

חמסה חמסה חמסה – תערוכת הקיץ של מוזיאון אומנות האסלאם

555 חמסות בדיוק (!) יוצגו בתערוכה רחבת ההיקף העוסקת במוטיב המוסלמי שהפך למרכיב בלתי נפרד מהזהות הישראלית בימינו:

כ- 50 אמנים ומעצבים ישראלים מתחומים שונים מציגים גרסה חדשה ועכשווית משלהם לחמסה

בין המשתתפים: עזרי טרזי, פטמה שנאן, יעקב קאופמן, חנן דה לנגה, שלי סתת ואיילון קומבור, זויה צ’רקסקי, ענת גולן, טל גור , חיים פרנס

פרויקט מיוחד לתערוכה: עבודת מחקר חזותי של מאות חמסות היסטוריות מאוספו הפרטי של אספן היודאיקה וויליאם גרוס, אחד מאספני החמסות הגדולים בעולם. העבודה שופכת אור אודות עיצובה ומקורותיה של החמסה

« עץ העין הטובה » מיצב גדול ממדים של האמן הרב תחומי איתמר פלוג’ה « המצמיח » עיניים, חמסות סרטים וקמעות כנגד עין הרע, יוצב בכניסה למוזיאון;  זאב אנגלמאייר יציג את חמסושקה אחותה הצעירה של שושקה, שנוצרה במיוחד לתערוכה

תצוגה ייחודית של עשרות חמסות המשקפות את העושר הבלתי נתפס של החמסות המסחריות בישראל ואת היותה מעצמת חמסות

החמסה, אחד המוטיבים והחפצים הנפוצים ביותר בתרבות העממית, הפכה ברבות השנים מחפץ מסורתי בעל תפקיד מאגי הן בקרב התרבות המוסלמית והן בקרב זו היהודית לחפץ אייקוני המייצג תרבות ואמנות עממית. בתהליך של אבולוציה תרבותית הפך ייצור החמסה למסחרי והיא חדרה לתחומי חיים רבים: לפרסומות וכרזות רחוב, לבתי עסק ולמוסדות ציבור, כמחזיק מפתחות וכתליון למכוניות. שכבות רבות באוכלוסייה עושות כיום שימוש בחמסה והיא הפכה לחלק בלתי נפרד מהזהות הישראלית של ישראל 2018.

המוזיאון לאמנות האסלאם בירושלים יפתח בחודש מאי הקרוב תערוכה רחבת היקף – « חמסה חמסה חמסה » שתתפרש על פני המוזיאון כולו ואף מחוצה לו ותעסוק כולה בחמסה. במסגרת התערוכה יוצגו בדיוק 555 חמסות שונות, כמות שהיא מספר טיפולוגי וגם שוברת שיא בהצגת פריטים בנושא זה בתערוכה בישראל!

התערוכה נחלקת לשלושה חלקים המייצגים כל אחד מהם התגלמויות שונות של החמסה:

בחלק הראשון יוצג פרויקט נרחב שנעשה במיוחד לתערוכה ביוזמת המוזיאון. כ 50 אמנים ומעצבים מתחומים שונים בהם: ציור ופיסול, ניו מדיה, תקשורת חזותית עיצוב תעשייתי, עיצוב מוצר, צורפות ויודאיקה, יציגו גרסה חדשה ועדכנית משלהם לחמסה. כך למשל: אבי בירן יציג חמסה שהיא כפפת סיליקון שאינה מוליכה חום יחד עם דגמים מיניאטוריים של כמה מ »תפוחי האדמה הלוהטים » של המרחב המקומי: הכותל המערבי, כנסיית הקבר וכיפת הסלע. סמאח שחאדה תציג רישום השואב השראה מיצירת המופת של לאונרדו דה וינצי’ « האדם הויטרובי » אך בשינויים מרחיקי לכת: מדובר באישה עירומה שגופה העירום מכוסה כולו ביריעת בד, ספק הגנה ספק הדחקה והדרה. עזרי טרזי יציג כלי קיבול למים בצורת כף ידו שיצר בהדפסה תלת ממדית בהשראת ביטוי « יצק מים על ידו ». אריק וייס במחווה מתגרה של אצבע משולשת יצר חמסת מתכת אדירת ממדים בגובה מטר וחצי מצופה זהב התוקעת אצבע « בלבן של העין » – עינו של הצופה. עדן הרמן רוזנבלום יצרה חלקי ידיים שפורקו וחוברו מחדש ובמרכזם מוטיבים בנאליים מחיי היום יום : מוצץ, פקק לחור ניקוז לכיור דרכם היא שואלת אם גם הם יכולים לסייע בהגנה.

פרויקטים ייחודים נוספים הם: « עץ העין הטובה » מיצב גדול ממדים של האמן הרב תחומי איתמר פלוג’ה « המצמיח » עיניים, חמסות סרטים וקמעות כנגד עין הרע, שיוצב בכניסה למוזיאון. זאב אנגלמאייר יציג את חמסושקה אחותה הצעירה של שושקה, שנתפרה במיוחד לתערוכה. עוד בתערוכה מאגר של 113 חמסות דיגיטליות שיצרו חברי סטודיו דב אברמסון הניתנות להורדה מעמדת המחשב שבתערוכה לפי בחירה. המבקרים מוזמנים לשלוח לעצמם את החמסה שהיו רוצים שתגן עליהם מפני עין הרע.

החלק השני של התערוכה מציג פרויקט חזותי רב היקף המבוסס על סקירת מאות חמסות היסטוריות מאוספו הפרטי של אספן היודאיקה וויליאם גרוס, הנחשב לאחד מאספני החמסות הגדולים בעולם. במסגרת הפרויקט « פירקה » המעצבת הגרפית שירלי רחל רוכמן את החמסות השונות באוסף למרכיביהן החזותיים והטקסטואליים תוך שהיא מזהה תבניות – צורניות, סמליות וקישוטיות בהן: דגים, פרחים, לטאות ועוד, החוזרות על עצמם בצירופים שונים כל פעם. תוצאות המחקר יוצגו בתערוכה על ידי שימוש במתודות מתחום האינפוגרפיקה, באופן השופך אור אודות עיצובה ומקורותיה של החמסה.

החלק השלישי של התערוכה מורכב מתצוגה ייחודית של עשרות חמסות המשקפות את העושר הבלתי נתפס של החמסות המסחריות בישראל. המטרה בחלק זה של התערוכה היא לשקף את הדרך אותה עשתה החמסה מחפץ מסורתי בעל תפקיד מאגי לחפץ אייקוני המייצג אמנות ותרבות עממית, חוצה קהלים ואוכלוסיות. חלק מהחמסות נרכשו בדוכני השוק של העיר העתיקה בירושלים. אלו ללא ספק מיועדות לתיירים, וכפי שהסמלים והכתובות שמלוות אותן מעידות, מיועדות בעיקר לתיירים מחוץ לארץ. להבדיל, בחנויות « הכול בשקל » ברחוב יפו שבירושלים, בדוכני שוק מחנה יהודה, שוק הכרמל, שוק הפשפשים ביפו ובשוק רמלה-לוד מצאו האוצרים את אלו המיועדות לקהל המקומי. חמסות נוספות הובאו ממקומות « טעונים » במשמעות של קדושה, כדוגמת רחבת הכותל, קברי צדיקים וכד’.

מנכ »ל המוזיאון לאמנות האסלאם נדים שיבאן: « תערוכה זו היא נדבך נוסף בשרשרת הולכת וגדלה של תערוכות עכשוויות המוצגות במוזיאון בשנים האחרונות. התערוכה העוסקת בחמסה שמקורה באמונה עממית השזורה בתרבות עמי האסלאם, כור מחצבתו של המוזיאון, מבקשת להעניק למבקרים נקודת מבט חדשה להבנת התרבות האסלאמית, מתוך דיאלוג עם אמנות עכשווית ובאמצעות שיח בין תרבויות, הערבית והיהודית.

אוצרי התערוכה ד »ר שירת-מרים שמיר ועידו נוי מציינים כי: « החמסה, מוטיב וחפץ ששורשיה נעוצים בתרבות האסלאם הפכה עם השנים לאחד מהמוטיבים והחפצים הנפוצים בתרבות החומרית והעכשווית של ישראל.  בחרנו להתייחס בתערוכה לחמסה כחלק אורגני מהתרבות הישראלית של ימינו תוך התייחסות אל שאלת הזהות הישראלית וכינונה אל מול דמותו של האחר. 555 החמסות המוצגות בתערוכה מקבלות את השראתן מחללי התצוגה והאוספים הנדירים של המוזיאון לאמנות האסלאם וכפעולת גומלין מעשירות אותן בפרשנות מרעננת ושופכת עליהן אור חדש ».

 האמנים והמעצבים המשתתפים בתערוכה (לפי סדר א-ב’):

אבו חוסיין חנאן, בותינה אבו מילחם, פואד אגבריה ,דוב אברמסון ,זאב אנגלמאייר, אנדי ארונוביץ, אבי בירן, פיודור נתנאל בזובוב, ארז גביש, קן גולדמן, יריב גולדפרב , ענת גולן ,טל גור ,עמרי גורן, זינב גריביע, הילי גרינפלד, חנן דה לנגה, ישראל דהן, רורי הופר, עודד הלחמי, עדן הרמן רוזנבלום, אריק וייס, סנדרה ולאברג, ראובן זהבי, עזרי טרזי, עמית טריינין, נועה טריפ, רמי טריף, אריאל לביאן, איתי נוי, יפעת נעים, אורי סאמט, עדי סנד, שרי סרולביץ’, אשרף פואחרי, איתמר פלוג’ה, חיים פרנס, יעקב קאופמן,  שירלי רחל רוכמן, עמית שור, סמאח שחאדה, אבישג שטרנגולד ,פטמה שנאן.

לרגל התערוכה חמסה חמסה חמסה ייצא קטלוג מיוחד תלת לשוני, המלווה בשישה מאמרים המרחיבים בכל הקשור לחמסה ולמאגיה בכלל. מאמרו של פרופ’ יובל הררי, הפותח את הקטלוג, מבקש להסביר את העקרונות, הפעולות והמטרות של מאגיה בכלל ושל המאגיה יהודית בפרט. מאמרה של הגב’ עידית שרוני, אוצרת המוזאון « היו זהירות », מתאר מנהגים לשמירת האדם מפני מזיקים ועין הרע בקרב נשות עירק. פרופ’ רחל מילשטיין עוסקת במוטיב החמסה באמנות, ובקשר שלה לידו של האל. פרופ’ גדעון (גידי) בוהק מצביע על המגעים שבין המאגיה היהודית והמאגיה המוסלמית בימי הביניים ובעת החדשה. פרופ’ שלום צבר מגולל את תהליך ייהוד החמסה, ואת התגלמותה באמנות הישראלית העממית. ד »ר רוביק רוזנטל לוקח את הקורא למסע לשוני בעקבות החמסה, תוך שהוא מצביע על דרכי מפגש שונות של האמונה העממית והלשון.

אוצרים: ד »ר שירת-מרים (מימי) שמיר, עידו נוי

 

« Khamsa, Khamsa, Khamsa » at the Jerusalem Museum for Islamic Art

« Khamsa, Khamsa, Khamsa » at the Jerusalem Museum for Islamic Art    —

555 different Khamsas will be displayed in an exhibition, which is entirely devoted to the Khamsa, one of the most widespread motifs and artifacts in popular culture. Over the course of many years, the hamsa turned from a traditional object with a magical role – both in Moslem culture and Jewish culture – into an iconic object, which represent popular culture and art. In a process of cultural evolution Khamsa production became commercial and penetrated numerous areas of life: commercials and street billboards, business premises and public institutions, key holders and as an ornamental object in the car. Many strata of the population now use the Khamsa, and it has become an integral part of Israeli identity in 2018.

The exhibition is divided into three sections, each of which represents different portrayals of the Khamsa:

The first part comprises an extensive project specially devised for the exhibition, at the museum’s request. Some 50 artists and designers, from various fields, including: painting and sculpture, new media, visual communications, industrial design, product design, jewelry and Judaica, will present their new and contemporary rendition of the Khamsa.

The second part of the exhibition presents an extensive visual project based on a survey of hundreds of historic Khamsas from the private collection of Judaica collector William Gross, who is considered one of the world’s leading collectors of hamsas . As part of the project graphic designer Shirley Rachel Rochman “deconstructed” the different Khamsas in the collection to their visual and textual components, and identified patterns relating to form, symbols and ornamentation, including fish, flowers, lizards etc. These elements recur in various sequences. The research findings will be displayed in the exhibition, based on the infographics method, which will shed light on the design and origins of the Khamsa.

The third part of the exhibition comprises a unique exhibit of dozens of Khamsas which convey the incredible wealth of commercial Khamsas in Israel. The aim of this part of the exhibition is to illustrate the path the Khamsa has traveled, from a traditional artifact with a magical purpose, to an iconic object that represents popular art and culture, and which encompasses communities and sectors of the population. Some of the Khamsas were purchased from market stalls in the Old City of Jerusalem. Those are certainly aimed at tourists and, as the symbols and inscriptions on them indicate, are principally targeted at foreign tourists. In contrast, the curators find Khamsas designed for the local population at Everything for a Shekel stores on Jerusalem’s Jaffa Road, at stalls at Mahaneh Yehuda Market in Jerusalem, and the Carmel Market in Tel Aviv, the Flea Market in Jaffa and at the Ramla-Lod Market. Other Khamsas were brought from places “charged” with sacred significance, such as the Western Wall piazza, the graves of sages etc.

Designers and artists participating in the exhibition:

Buthina Abu Milhem, , Hannan Abu Hussein,  Fouad Agbaria, Dov Abramson,  Zev Engelmayer, Andi Arnovitz ,  Avi Biran, Feodor Netanel Bezzubov,  , Erez Gavish, Ken Goldman, Yariv Goldfarb, Anat Golan, Tal Gur and Lou Moria , , Omri Goren, Zenab Garbia, , Hili Greenfeld, Chanan De-Lange, Israel Dahan, Rory Hooper, Oded Halahmy,  Eden Herman- Rosenblumn,   Arik Weiss, Sandra Valabregue, Reuven Zehavi, Ezri Tarazi, Amit Trainin, Noa Tripp, Rami Tareef, Ariel Lavian, Gregory Larin, Itai Noy, Yifat Naim, Uri Samet, Adi Sened, Sari  Srulovitch,  Shelly and Eilon Satat-Kombor, Ashraf Fawakhry, Itamar Paloge, Haim Parnas,  Yaakov Kaufman, Shirley  Rachel Rochman, Amit Shor, Samah Shihadi, Avishag Sterngold, Fatma Shanan.

The Jerusalem Museum for Islamic Art

HaPalmach St 2

Phone: 02-5661291

Dr Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition) et Ido NOY

 

Hamsa Hamsa Hamsa – L’exposition d’été du Musée d’Art Islamique de Jérusalem

Hamsa Hamsa Hamsa – L’exposition d’été du Musée d’Art Islamique de Jérusalem
(un article ARTISTS PLANET paru dans ASHDOD CAFE)

Une exposition traitant du motif musulman qui est devenu une partie inséparable de l’identité israélienne contemporaine se tient cet été au musée d’art islamique de Jérusalem.
Une cinquantaine d’artistes et designers israéliens de différents domaines présentent leur nouvelle version de Hamsa.

Projet spécial pour l’exposition:
Un travail de recherche visuelle avec des centaines de hamsa historiques provenant de collections privées du collectionneur de Judaica et William Gross, l’un des plus grands collectionneurs de Hamsa au monde.
L’œuvre met en lumière la forme et les origines de la Hamsa. « L’arbre du bon œil » Une grande installation de l’artiste multidisciplinaire Itamar Falluja, qui « ouvre » les yeux, sur ces talismans contre le mauvais œil, sera placée à l’entrée du musée; Zeev Engelmayer présentera Hamoshka, la plus jeune sœur de Shoshka, qui a été créée spécialement pour l’exposition. Une exposition unique de dizaines de hamsa qui reflètent la richesse inimaginable du hamsa commercial en Israël

Le Hamsa, l’un des motifs et objets les plus populaires de notre culture est devenue au fil des années un objet traditionnel avec un rôle magique à la fois dans la culture musulmane et juive, un objet emblématique représentant la culture populaire et l’art. Dans le processus d’évolution culturelle, la production de  »Hamsa » est devenue commerciale et a pénétré de nombreux domaines de la vie : publicités et affiches de rue, entreprises et institutions publiques, tels que les porte-clés. De nombreuses couches de la population possèdent un  Hamsa, devenu une partie inséparable de l’identité israélienne d’Israël.
Le Musée d’art islamique de Jérusalem ouvrira en mai une exposition de grande envergure appelée «Hamsa Hamsa Hamsa» qui s’étendra sur l’ensemble du Musée et au-delà, et traitera entièrement de Hamsa. L’exposition proposera exactement 555 Hamsa différents, un numéro typologique et un point de rupture record dans la présentation d’articles sur ce sujet dans une exposition en Israël !

 

L’exposition est divisée en trois parties, chacune représentant différentes manifestations du Hamsa :

Dans la première partie, un vaste projet sera présenté, notamment pour une exposition initiée par le musée.
Une cinquantaine d’artistes et de designers de divers domaines, dont: peinture et sculpture, nouveaux médias, communication visuelle, design industriel, design de produits, bijoux et Judaica présenteront leur propre nouvelle version de Hamsa.

La deuxième partie de l’exposition présente un projet visuel à grande échelle basé sur une revue de centaines de Hamsa historiques de la collection privée du collectionneur de Judaica, William Gross, considéré comme l’un des plus grands collectionneurs de Hamsa au monde.

La troisième partie de l’exposition consiste en une exposition unique de dizaines de Hamsa qui reflètent la richesse inimaginable d’articles commerciaux en Israël.
Le but de cette exposition est de refléter la façon dont le Hamsa a fait un artefact traditionnel avec un rôle magique pour un objet emblématique qui représente l’art et la culture populaire, traversant les populations et les époques. Certaines de

ces Hamsa ont été achetés dans les étals du marché de la vieille ville de Jérusalem. Ceux-ci sont définitivement destinés aux touristes, et comme en témoignent les symboles et inscriptions qui les accompagnent, sont destinés principalement aux touristes étrangers. En revanche, les magasins « Tout a 1 shekel » rue de Jaffa, dans les étals du marché Mahane Yehuda de Jérusalem, le marché Ha Carmel, le marché aux puces de Jaffa et les conservateurs du marché de Ramle-Lod les Hamsa trouvés sont destinés à un public local.
Des Hamsa supplémentaires ont été apportés de lieux «chargés» de sainteté, tels que la place du Mur occidental, les tombes des justes, etc.

L’exposition, fondée sur une croyance populaire enracinée dans la culture des peuples islamiques, constitue la base du musée et propose aux visiteurs une nouvelle perspective sur la culture islamique, à travers le dialogue entre l’art contemporain et le dialogue interculturel arabe et juif.

un catalogue spécial édité en trois langues, comporte six articles détaillés sur le Hamsa et la magie en général.
L’article du Prof. Yuval Harari, dans les premières pages du catalogue, cherche à expliquer les principes, les actions et les buts de la magie en général et de la magie juive en particulier.
Un article de Mme Idit Sharoni, conservatrice du musée « Be Careful », décrit les coutumes pour protéger l’homme des regards ravageurs et mauvais des femmes d’Irak.
La professeure Rachel Milstein traite du thème du Hamsa dans l’art et de son lien avec la main de Dieu.
Le professeur Gideon (Gidi) Bukh souligne les contacts entre la magie juive et la magie islamique au Moyen Age et à l’époque moderne.
Le professeur Shalom Tzabar décrit le processus de judaïsation de la Hamsa et de son incarnation dans l’art populaire israélien.
Dr. Rubik Rosenthal emmène le lecteur dans un voyage linguistique au sujet du Hamsa, en montrant différentes manières de rencontrer la foi et la langue populaires.

Musée d’art islamique
2 Palmach Street, Jérusalem
Téléphone: 02-5661291
www.islamicart.co.il
Heures d’ouverture:
Du lundi au mercredi: de 10h00 à 15h00
Le jeudi: de 10h00 à 19h00
Du vendredi au samedi: de 10h00 à 14h00

Conservateurs: Dr. Shirat-Miriam (Mimi) Shamir, Ido Noy

Aarale BEN ARIE: là où l’est rencontre l’ouest (1)

Aarale Ben-Arie : là où l’Est rencontre l’Ouest (première partie)
(UN ARTICLE ARTISTS PLANET PARU DANS LE MAGAZINE METEOR)

Sculpteur et peintre israélien, Aarale (Aaron) Ben Arie est né en 1955 à Haïfa. Il vit aujourd’hui à Tzafririm, un moshav situé non loin de Jérusalem.

Autodidacte, il choisit d’étudier auprès d’artistes et d’artisans ; il apprend artists-planet-meteor-magazine-6-copienotamment de potiers et de menuisiers de Gaza et d’Hébron. Il se met à sculpter le bois, il reconstitue des outils antiques et crée des ateliers de travail.

On peut dire de lui qu’il est un créateur d’expériences.

Tout au long de sa carrière, Aarale Ben-Arie a principalement créé des sculptures, à la fois miniatures et monumentales, pour des environnements ruraux et urbains, pour des espaces privés et publics en Israël et à l’étranger.

Ses œuvres se situent à la frontière entre illustrations natartists-planet-meteor-magazine-7-copieuralistes et silhouettes abstraites, bandes dessinées et hiéroglyphes, représentations en deux et trois dimensions.

L’exposition Là où l’Est rencontre l’Ouest (Where East Meets West), présentée en 2007 à la Galerie Heppaecher en Allemagne, a rassemblé trente sculptures en bois et en métal s’inspirant d’une expérience à la fois politique et culturelle du Moyen-Orient. Ces sculptures hiéroglyphiques, de 25 à 30 centimètres de hauteur chacune, ont été réalisées en Israël à partir d’étain, de cuivre, de cuivre doré et de bois.

Pour l’occasion, une semaine avant le début de l’exposition, l’artiste avait même réalisé une nouvelle installation de grandes sculptures en bois.

Ces œuvres donnaient, en substance, une synthèse du travail effectué par l’artiste, au cours des trois années précédentes, des thèmes et des styles qu’il utilisait de manière récurrente.

Mélange de passion et de logique, ces sculptures en bois et en métal représentent, dans la carrière d’Aarale, un changement de direction.

Si sa quête d’inspiration spirituelle est née de sa découverte des richesses de l’Egypte ancienne, l’artiste a toutefois puisé la plupart de simages-4es sources de création dans des cultures plus proches de lui, principalement en Israël.

Ce ne sont pas les monuments architecturaux colossaux historiquement associés à ces civilisations antiques qui ont captivé l’imagination de Ben-Arie, mais les concepts transcendantaux qui y sont profondément ancrés. Les hiéroglyphes, les mythes et les légendes donnant de l’univers une interprétation séculaire ont ouvert à Aarale un passage, duquel ont émergé ses sculptures contemporaines.

Créer des œuvres de petite taille, et les reproduire ensuite à plus grande échelle pour les présenter dans des environnements vastes lui a permis de dépasser ses limites et de réaliser à ce jour quelques-unes de ses plus belles créations.

A suivre

Dr Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition)

Démarrer une collection d’art: les fondamentaux (II)

Démarrer une collection d’Art : les fondamentaux (2)
Estimer l’importance d’une œuvre dans le parcours de l’artiste
(UN ARTICLE ARTISTS PLANET PARU DANS ASHDOD CAFE)

 

Dans la première partie de cet article nous avons vu comment cerner l’importance d’un artiste avant d’acheter une de ses créations. Cette seconde partie vous permettra d’évaluer l’importance de l’œuvre dans son parcours.

Pour évaluer l’importance d’une œuvre dans le travail d’un artiste il faut commencer par se familiariser au mieux avec son parcours.

Essayez tout d’abord de resituer la pièce que vous voulez acheter dans un contexte de création plus large, en distinguant notamment les différentes périodes de l’artiste : c’est ce qui vous permettra de prendre le recul nécessaire pour évaluer la place de l’œuvre dans son travail.

Comment ?

Les galeries conservent  souvent plusieurs œuvres des artistes qu’ils représentent, dans leurs locaux et dans leur stock : vous pouvez alors demander au galeriste ou au marchand d’art de vous en montrer.

Inspectez soigneusement la pièce qui vous intéresse, regardez à l’arrière, sur les côtés, les bords, examinez la signature et la date de création.

Demandez à l’artiste ou au vendeur de vous expliquer tous les détails que vous trouverez.

Cet exercice est non seulement intéressant: il vous permettra de comprendre l’importance que le vendeur (ou l’artiste)  accorde à l’œuvre qu’il présente.

Demandez s’il s’agit d’un original ou d’une reproduction. Cette question est particulièrement importante lorsqu’il s’agit d’impressions en édition limitée, de lithographies ou de photos.

Beaucoup d’éditions estampillées « œuvres d’art en édition limitée » sont simplement des copies numériques ou des photo-reproductions d’originaux imprimés non pas par les artistes qui les signent, mais par des sociétés d’édition.

C’est la raison pour laquelle lors de l’achat d’une édition limitée il vaut mieux demander s’il s’agit uniquement d’une reproduction ou d’une œuvre portant une signature originale, et conserver une trace écrite de la réponse.

Bien sûr, certaines reproductions sont de très bonne qualité et beaucoup d’amateurs en collectionnent, mais si vous cherchez une œuvre d’art originale, mieux vaut que le vendeur vous garantisse qu’elle est bien de la main de l’artiste.

La mise en perspective de l’œuvre dans le cadre du travail global de l’artiste va aussi vous aider à comprendre  s’il s’agit d’une œuvre « majeure » ou « mineure »,  c’est-à-dire de comprendre son importance par rapport à d’autres créations que vous avez vues. Est-ce que l’œuvre se rapproche des créations les plus complexes, les plus détaillées, bref du « haut de gamme » de l’artiste, d’une œuvre charnière dans son travail, ou est-ce qu’il s’agit simplement d’un dessin au crayon réalisé en deux minutes sur un A4 ? Gardez à l’esprit que les œuvres majeures ont toujours tendance à être plus chères, mais ce sont celles qui ont le plus de chance de prendre de la valeur au fil du temps.

Cette mise en perspective de l’œuvre que vous pensez acquérir vous permettra aussi de comprendre si elle est typique du travail de l’artiste ou pas.

Demandez au vendeur quels sont les sujets, les styles, les dimensions, et les techniques que l’artiste utilise le plus fréquemment (une recherche sur Internet vous aidera aussi à cette étape).

La grande majorité des artistes expérimentent, créant des objets inhabituels ou uniques en leur genre. Ce sont ces pièces « expérimentales » qui sont appelées « atypiques ».

Tenez compte de la date de l’œuvre. Tous les artistes passent par des périodes ou des phases de création plus ou moins inspirées, plus importantes dans leur production globale : celles qui attirent le plus les collectionneurs.

Repérez les différentes périodes de l’artiste et situez l’œuvre que vous comptez acheter dans son parcours.

En le faisant vous pourrez déterminer si votre future acquisition est réellement originale, unique, ou si c’est plutôt une redite de style, ou un sujet qui a déjà été traité maintes et maintes fois avec une même technique.

Certains artistes se cantonnent pendant longtemps à un même style: parfois parce qu’ils sentent qu’il leur correspond exactement, et parfois  simplement parce qu’il se vend bien. D’autres choisissent de travailler selon des codes, des styles et des techniques similaires à ceux d’artistes reconnus.

La plupart du temps les collectionneurs préfèrent acheter des œuvres qui présentent des aspects uniques ou créatives plutôt que des œuvres qui empruntent trop à d’autres artistes, mais il n’y a là aucune règle, et les « redites » sont parfois magnifiques.

Enfin, assurez-vous que l’œuvre que vous regardez est en bon état et faite pour durer, même si elle est toute neuve.

J’étais une fois dans une galerie parisienne qui présentait des tableaux d’un artiste qui travaillait en pressant de la peinture à l’huile épaisse à partir de l’arrière de ses toiles pour faire apparaitre des motifs craquelés sur le devant.

Les tableaux étaient très beaux et originaux, mais combien de temps pourraient-ils tenir sur une toile ?

C’est toujours décevant de payer 5000 € pour un tableau qui commence à se craqueler et à s’émietter en moins de deux ou trois ans…

A suivre…

Julien CHAMLA (www.artists-planet.eu – Conseil en marketing d’Art) – Paru dans www.ashdodcafe.com

 

‘צחוק הגורל’: כלים לנרות נשמה ולנרות זיכרון

‘צחוק הגורל’: כלים לנרות נשמה ולנרות זיכרון באמנות יהודית עכשווית של אסכולת בצלאל

 

עד כה, מעולם לא הוקדשה תערוכה של אמנות יהודית לכלים ולאביזרים של נרות זיכרון ונשמה. ייתכן שהסיבה לכך היא שנושא כמו מוות עלול לדכא, להעציב ולגרום לתחושת אי-נוחות בקרב הצופים. התערוכה צחוק הגורל מטפלת בנושא מכיוון מפתיע; האמנים התבקשו ליצור כלים וחפצים שיעלו חיוך על פני הצופה, שיגרמו לו לבחון ולהתעמת עם שאלות הנוגעות לעצב ולצחוק, שיציפו בו חוויות רגשיות הנוגעות בשורשי הצער, וזאת על מנת להקל על הכאב, לנתבו לאפיקים חדשים ובריאים, בתהליך של חוויה מתקנת וקתרזיס.

אוצרי התערוכה: ד »ר שירת-מרים שמיר ועידו נוי