Vernissage de l’exposition « Judaïca contemporaine » à Rishon Letzion

« Judaica contemporain, coupes et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel »
(un article ARTISTS PLANET paru dans ASHDOD CAFE)

« Judaica contemporain : coupes  et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel  » présente une collection de 48 coupes et verres de kiddouch  conçus par des artistes et des designers israéliens de premier ordre, parmi les plus reconnus en Israël et dans le monde.

Les artisartists-planet-ashdod-cafetes issus de la prestigieuse école d’art de Jérusalem expriment, dans  cette nouvelle collection de Judaïca, leur interprétation personnelle et contemporaine des objets de culte. On y trouve de nouvelles approches du monde juif et des objets rituels. Que ce soit d’un point de vue culturel, historique, social, matériel et technologique.

Des dizaines des coupes et verres à vin conçus et présentés par les artistes 48 ont été sélectionnés par les curateurs, ainsi que deux courts métrages qui retracent l’histoire de la  Judaïca de l’Ecole Bezalel.artists-planet-ashdod-cafe

La richesse des objets représentent de manière très précise les approches des différentes promotions de l’école du design
israélien, et les préférences des collectionneurs contemporains.

Si une partie des œuvres ont été conçues selon la halah’a et les règles de cacherout, et sont destinés à une utilisation dans des maisons juives, certaines ont été créées dans une démarche différente, conceptuelle et interrogative plus que religieuse.

artists-planet-ashdod-cafe-copieCommissaires de l’exposition : Dr Shirat Miriam SHAMIR et Ido NOY.

L’inauguration se tiendra au musée de Rishon LeZion (2 rue Ehad Ha’am)  le jeudi 29/09/2016 et l’exposition durera jusqu’au 28/03/2017.

Horaires d’ouverture du musée :Dimanche, mardi, mercredi et jeudi de 9 à 14hMardi : de 9h à 13h.

Prix d’entrée : 25 NISRenseignements : 03 95 98 862

Dr Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition) – Paru dans www.ashdodcafe.com

 

Aarale BEN ARIE: là où l’est rencontre l’ouest (1)

Aarale Ben-Arie : là où l’Est rencontre l’Ouest (première partie)
(un article ARTISTS PLANET paru dans le magazine METEOR)

Aarale Ben-Arie appartient à ce cercle grandissant d’artistes qui explorent plutôt que ne concluent, qui préfèrent expérimenter plutôt que chercher à inscrire des idées arrêtées. Les œuvres présentées au public sont souvent pensées pour être des pièces éphémères, rendant compte du processus de fabrication artistique et d’emploi de matériaux, plutôt que rapportant les plaisirs d’une expérience esthétique.

Sculpteur et peintre israélien, Aarale (Aaron) Ben Arie est né en 1955 à Haïfa. Il vit aujourd’hui à Tzafririm, un moshav situé non loin de Jérusalem.

Autodidacte, il choisit d’étudier auprès d’artistes et d’artisans ; il apprend artists-planet-meteor-magazine-6-copie

notamment de potiers et de menuisiers de Gaza et d’Hébron. Il se met à sculpter le bois, il reconstitue des outils antiques et crée des ateliers de travail.

On peut dire de lui qu’il est un créateur d’expériences.

Tout au long de sa carrière, Aarale Ben-Arie a principalement créé des sculptures, à la fois miniatures et monumentales, pour des environnements ruraux et urbains, pour des espaces privés et publics en Israël et à l’étranger.

Ses œuvres se situent à la frontière entre illustrations naturali stes et silhouettes abstraites, bandes dessinées et hiéroglyphes, représentations en deux et trois dimensions.

L’exposition Là où l’Est rencontre l’Ouest (Where East Meets West), présentée en 2007 à la Galerie Heppaecher en Allemagne, a rassemblé trente sculptures en bois et en métal s’inspirant d’une expérience à la fois politiquartists-planet-meteor-magazine-7-copiee et culturelle du Moyen-Orient. Ces sculptures hiéroglyphiques, de 25 à 30 centimètres de hauteur chacune, ont été réalisées en Israël à partir d’étain, de cuivre, de cuivre doré et de bois.

Pour l’occasion, une semaine avant le début de l’exposition, l’artiste avait même réalisé une nouvelle installation de grandes sculptures en bois.

Ces œuvres donnaient, en substance, une synthèse du travail effectué par l’artiste, au cours des trois années précédentes, des thèmes et des styles qu’il utilisait de manière récurrente.

Mélange de passion et de logique, ces sculptures en bois et en métal représentent, dans la carrière d’Aarale, un changement de direction.

Si sa quête d’inspiration sptelechargement-2irituelle est née de sa découverte des richesses de l’Egypte ancienne, l’artiste a toutefois puisé la plupart de ses sources de création dans des cultures plus proches de lui, principalement en Israël.

Ce ne sont pas les monuments architecturaux colossaux historiquement associés à ces civilisations antiques qui ont captivé l’imagination de Ben-Arie, mais les concepts transcendantaux qui y sont profondément ancrés. Les hiéroglyphes, les mythes et les légendes donnant de l’univers une interprétation séculaire ont ouvert à Aarale un passage, duquel ont émergé ses sculptures contemporaines.

Créer des œuvres de petite taille, et les reproduire ensuiteimages-5 à plus grande échelle pour les présenter dans des environnements vastes lui a permis de dépasser ses limites et de réaliser à ce jour quelques-unes de ses plus belles créations.

A suivre

Dr Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition) paru dans le magazine METEOR