Le Musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (2)

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (2)
(un article ARTISTS PLANET paru dans FUTE MAGAZINE)

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (suite de l’article paru dans le numéro de Futé Magazine du mois de juin)

L’institution est unique en ce sens qu’elle offre, dans le même temps, à la société israélienne et à l’Etat un lieu d’éducation, de recherche et d’activités pratiques.Pour le visiteur, le parcours commence avec des extraits du film yithak-1documentaire remémorant la manifestation à la fin de laquelle Rabin a été assassiné.

Il est ensuite invité à revenir en arrière, dans les années 1920, en Palestine.

En référence au célèbre musée d’art moderne Guggenheim de New York, le musée israélien possède une structure en hélice : un couloir descendant en spirale présente la vie de Rabin. Le long d’un mur de ce passage, se trouvent des documents sur l’histoire d’Israël. Au sol, des indications rappellent les grands moments de l’histoire du pays.

De part et d’autre de cette spirale, le visiteur peut accéder à des salles d’exposition. Il y trouve traité, à chaque fois, un thème caractéristique d’une certaine période de l’hiartiste-planet-fute-magazine-1stoire. La découverte se fait également par l’intermédiaire de photos, de cartes géographiques et de témoignages filmés de l’époque. Sur le sol, à nouveau, des panneau
x mentionnent les faits marquants de l’actualité internationale. Chacune des sept salles représente donc une époque précise qui a marqué la vie de Rabin : sa jeunesse à Tel Aviv, ses années à l’armée et enfin sa carrière de politicien.

Et au bout du couloir, se trouve une dernière salle présentant la réplique du salon de la famille Rabin. Elle est protégée par une baie vitrée et, d’une certaine manière, elle ramène le spectateur à la vie quotidienne…

Nicole SURKES (www.artists-planet.eu– Paru dans FUTE MAGAZINE

Le Musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (1)

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin
(un article ARTISTS PLANET paru dans FUTE MAGAZINE)

Au nord de Tel Aviv, dans le quartier de Ramat Aviv, se trouve le Centre Yitzhak Rabin, nommé ainsi en mémoire du Premier ministre assassiné le 4 novembre 1995.

Il est situé sur une petite colline qui offre une vue panoramique sur le Parc Hayarkon d’un côté, et sur le centre de Tel Aviv de l’autre, à un endroit historique.artiste-planet-fute-magazine-musee-2

Entre 1954 et 1956, en effet, le gouvernement israélien y avait fait construire une centrale secrète, appelée «Reading G» ou «J’ora», afin de pouvoir continuer à fourni
r de l’électricité en cas de bombardement ennemi.

Ce lieu est aujourd’hui couvert de bâtiments d’intérêt public.

Le Centre Yitzhak Rabin se trouve donc, actuellement, entre le musée Erez Israel et le musée du Palmach, à proximité de l’Université de Tel Aviv et de Beth Hatefutsoth, le musée de la Diaspora.

Il a été inauguré en 2005, dix ans après l’assassinat de Rabin, et héberge une bibliothèque, un centre de recherches et un musée qui n’a été ouvert au publicyithak-5 que plus tard (2010).

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin est le premier et seul musée qui retrace à l’heure actuelle l’histoire de la création de l’Etat d’Israël et le développement de sa jeune démocratie. Le centre Begin à Jérusalem le faisant de façon différente. Comme son nom l’indique, il commémore le travail de Rabin et en perpétue l’héritage. Et il explore les conséquences que la société israélienne doit tirer de son assassinat.

Lire la suite

Nicole SURKES (www.artists-planet.eu– Paru dans FUTE MAGAZINE

 

Eden Herman-Rosenblum à l’exposition « Judaïca contemporain, coupes et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel »

Eden Herman-Rosenblum à l’exposition « Judaïca contemporain, coupes et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel »
(UN ARTICLE ARTISTS PLANET PARU DANS FUTE MAGAZINE)

L’exposition de judaïca qui se tient en ce momeent au musée de Rishon Letzion réunit les plus importants créateurs contemporains de Judaïca. Parmi ces artistes, Eden Herman-Rosenblum est l’une des plus marquantes.  

Eden Herman-Rosenblum commence sa carrière en 1990, après avoir obtenu son diplôme d’orfèvrerie à la prestigieuse école des beaux-arts de Jérusalem.

L’artiste, qui travaille dans son atelier de Pardés-Hana, crée des pièces uniques : anneaux de mariage, coupes de Kiddouch, chandeliers et mezouzot au design original.

Chaque pièce est joliment emballée, ce qui en fait un cadeau idéal pour les mariages, les fêtes, Bar Mitzvahs ou pendaisons de crémaillère.

L’originalité des créations d’Eden, exposées partout dans le monde, fait partie d’une nouvelle vague de design Judaica, qui  apporte un souffle plus actuel aux objets rituels juifs et suscite un nouvel intérêt à l’international.

A l’origine de l’inspiration d’Eden on peut retrouver une approche ironique, un design empruntant au fantastique contemporain et à son et à son identité juive.

Eden a produit de nombreuses pièces superbes de Judaica moderne. « Roly Poly coupe de Kiddouche »

En ce moment trois des créations d’Eden Herman-Rosenblum sont présentées à l’exposition  « Judaïca contemporain, coupes et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel ».

Dr Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition) et Ido NOY

« Signes d’Iran » au Musée d’Art Islamique de Jérusalem

L’expo « Signes d’Iran » au Musée d’art islamique 
(un article ARTISTS PLANET paru dans FUTE MAGAZINE)

Une semaine après l’ouverture d’une exposition internationale de caricatures anti-israéliennes à Téhéran, le musée L.A. Mayer de Jérusalem a inauguré, le 19 mai dernier, une exposition tournante sous le titre Signe d’Iran. 

L’exposition, qui restera accrochée au musée jusqu’au 19 novembre, débute
avec deux affiches datant des années 60 : l’une de Morteza Momayez et l’fute-magazine-artists-planetautre de Ghobad Shiva, artistes considérés comme les « pères » du poster contemporain iranien.

Le visiteur va parcourir une période de 40 ans, au cours de laquelle les 60 affiches exposées ont servi de support pour rendre public un événement culturel, ou bien pour traiter un thème politique ou encore simplement pour exprimer une vue artistique.

Sur les 27 artistes représentés, presque la moitié sont des femmes.

Le moyen d’expression fédérateur d’un grand nombre de ces posters est la calligraphie, le plus élevé des arts de l’Islam. Les calligraphies réalisées prennent parfois des formes figuratives. Elles peuvent non seulement cacher une image mais aussi la souligner.artiste-planet-fute-magazine-exposition-iran

Yossi Lemel, initiateur de cette exposition, a essentiellement travaillé avec la Galerie Morave de Brno en République tchèque ainsi qu’avec la Triennale d’affiches de Trnava en Slovaquie. Et c’est la première fois qu’un tel nombre d’affiches iraniennes est exposé.

Seul le temps pourra dire si un rapprochement entre Israël et les autres pays du Moyen-Orient est possible.

Nicole SURKES (www.artists-planet.eu– Paru dans FUTE MAGAZINE