LA BIENNALE DE JÉRUSALEM D’ART JUIF CONTEMPORAIN

La Biennale de Jérusalem d’art juif contemporain
(un article ARTISTS PLANET paru dans ASHDOD CAFE)

La 3e Biennale d’art contemporain de Jérusalem a ouvert ses portes avec l’arrivée de la fête de Souccot 2017, le 1er octobre, pour les refermer le 16 novembre.

Une rencontre multipolaire puisque, cette fois-ci, elle s’est déclinée en 27 expositions, qui se sont tenues dans de nombreux espaces, des deux côtés de la ville.

A l’origine de cette biennale, la vision d’un de ses habitants, Ram Ozeri. Après des études de philosophie, il décide, alors âgé de 30 ans, de faire l’école des beaux-arts de Bezalel, à Jérusalem. Il en sort convaincu que la ville doit se doter d’une interface qui permette à l’art juif contemporain de s’exprimer, puisque l’illustre école d’art ne le permet pas : il lui faut une biennale !

 La première édition de cet événement biannuel s’est déroulée à Jérusalem en septembre-octobre 2013, où 59 artistes ont présenté leurs œuvres. Une première biennale qui a compté 6 expositions, 28 performances de danse et de musique, des débats ainsi que des ateliers.

Avec cette première biennale, Ram Ozeri a montré qu’une demande existait vraiment. Il a ainsi mis en place une base sur laquelle construire plus grand et plus impressionnant.

La 2e Biennale de Jérusalem s’est tenue sur le thème de « l’art présent », avec un nombre bien plus grand d’artistes exposés, par rapport au premier événement : 200 exposants amenés par des commissaires, dont près de la moitié venus de l’étranger ; parmi les artistes israéliens, de grands noms comme Sigalit Landau et Motti Mizrachi.

Cette fois-ci, les artistes ont exposé leurs œuvres dans 7 espaces d’accueil différents, souvent plus importants que ceux offerts dans le cadre la 1re Biennale, tels la Tour de David, musée emblématique de la porte de Jaffa, et l’institut Van Lear, proche de la résidence officielle du président d’Israël.

Très impressionnée, la Keren Kayemet Le Israël a convié à San Diego, pour sa conférence annuelle d’avril 2016, quelques-unes des expositions de cette 2e Biennale.

Le thème choisi pour la 3e Biennale, « Watershed » (« ligne de partage des eaux », « tournant » ou encore « moment critique »), ouvrait un large champ d’interprétation et donc de possibilités de regard sur les œuvres exposées.

En outre, il permettait d’éclairer certains sujets à l’aune du temps qui passe et des changements d’époque ; de s’attaquer même quelquefois à des tabous. Le film sur les femmes juives intouchables de l’exposition Mamzerim en était une bonne illustration.

Pour cette 3e édition, Ram Ozeri a pu, à nouveau, compter sur la précieuse collaboration de commissaires familiers avec l’art contemporain juif, tels que le Dr. Shirat-Miriam Shamir et Ido Noy. En tandem et en un seul espace (sur les 8 du parcours de la biennale), ces-derniers ont présenté le travail de 33 artistes issus de l’école des beaux-arts de Bezalel. L’exposition, intitulée « Keep it light » (« light », au double sens de lumière ou de légèreté), a présenté 33 œuvres symbolisant, chacune à sa manière, la lumière qui nous accompagne de la naissance à la mort.

A l’heure actuelle, les préparatifs en vue de la 4e édition de la Biennale de Jérusalem sont en cours. Son thème n’est pas encore connu mais sa date d’ouverture est, d’ores et déjà, fixée au 10 octobre 2019. Ram Ozeri espère pouvoir présenter des artistes de son choix, outre les expositions organisées par les commissaires. On l’attend donc plus importante encore que les précédentes !

Par Nicole SURKES   (www.artists-planet.eu) – Paru dans www.ashdodcafe.com

 

Démarrer une collection d’art: les fondamentaux (I)

Démarrer une collection d’Art : les fondamentaux (1)
(un article ARTISTS PLANET paru dans ASHDOD CAFE)

 Si vous voulez acheter des œuvres d’art par plaisir ou pour faire un investissement financier, vous n’avez pas besoin d’être un spécialiste ni d’avoir une connaissance approfondie du marché de l’art ou encore un énorme budget.
Ce dont vous avez besoin, c’est d’apprécier l’art et de vous familiariser avec quelques techniques simples qui vous permettront d’estimer les œuvres avant de les acheter.

 En premier lieu, il faut toujours garder à l’esprit qu’il n’artists-planet-14y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » manière d’acheter ou de collectionner des œuvres d’art : chacun doit collectionner selon ses propres critères.

Les conseils qui suivent ne visent donc absolument pas à vous dire ce qu’il faut acheter ou pas, mais uniquement à vous aider à estimer ce que vous comptez acheter avant de dépenser votre argent.

Acheter une œuvre, c’est un peu comme acheter une nouvelle maison : on achète rarement après avoir simplement regardé la façade… On commence toujours par visiter la maison, on inspecte minutieusement chaque pièce, on discute avec le propriétaire, on se renseigne sur le quartier, on pose des questions sur le voisinage et ainsi de suite.

Pourchagall une œuvre d’art, c’est la même chose ; avant de l’acheter vous devez vous poser quatre questions :

  1. Qui est l’artiste?
  2. Quelle est l’importance de l’oeuvre que vous souhaitez acheter dans son parcours artistique?
  3. Quelle est la provenance et l’histoire de l’œuvre ?
  4. Est-ce que le prix demandé est justifié ?

 La quantité, la qualité et l’accessibilité des informations que vous trouverez pour répondre à ces quatre questions sont fondamentales.

C’est très simple : sur le marché de l’art, le prix d’une œuvre est proportionnel à la reconnaissance et à la popularité d’un artiste, et plus il est connu, plus vous trouverez d’informations à son sujet.

1.    Qui est l’artiste?

Pour répondre à cette première question, vous disposez de deux sources d’information : l’oral et l’écrit.

Pour ce qui est de l’information orale, il s’agit la plupart du temps de la présentation donnée par la galerie qui présente l’œuvre, ou par un revendeur, voire parfois par l’artiste lui-même.giacommeti

Elle est également celle qui provient d’amis, de connaissances, de collectionneurs rencontrés, etc.

Les sources écrites sont généralement facilement accessibles par Internet. Le site de l’artiste et des galeries qui le représentent sont tout aussi importants que des sites tiers sur lesquels vous trouverez des informations: Y a-t-il des sites ou des forums qui le mentionnent ou décrivent son travail ? Son profil est-il répertorié sur des sites spécialisés ou des sites de collectionneurs?  Est-ce qu’on trouve ses œuvres sur des sites de vente ? Que donne une recherche Google Images effectuée sur son nom ?  Y a-t-il des sites debetsalel musées qui le présentent? Est-ce qu’il y a des livres en vente sur Internet ou des journaux qui en parlent ?

Plus l’artiste est important, et plus vous trouverez de ressources en ligne.

La période de présence d’un artiste sur le marché a aussi son importance : un artiste de 60  ans qui expose depuis plus de 25 ans a tendance à être plus respecté qu’un artiste du même âge qui en est à sa deuxième exposition.

Bien sûr, une biographie d’artiste répertoriée sur une base de données internationalement reconnue comme www.artprice.com ou sur un guide de cotation comme Akoun a plus de poids qu’une présentation sur un site personnel. Un article de journal en ligne ou papier vaut évidemment mieux qu’une phrase sur un forum. Un artiste présent à l’international sera certainement plus cher qu’un artistnira-nisenholtze local. Et bien entendu, si plusieurs vendeurs en ligne proposent ses œuvres, c’est qu’il est probablement plus important qu’un artiste dont les œuvres sont uniquement vendues sur la page de la galerie qui l’expose.

Dans tous les cas, vous devez commencer par vous renseigner sur l’artiste qui vous intéresse, pour ne pas repartir avec une pièce surévaluée, en cherchant des données du type :

* Date de naissance et de mort (le cas échéant).
* Où, quand et avec qui l’artiste a étudié
* Lieux de vie et de création
* Est-il répertorié dans des bases de données spécialisées (la plus importante étant www.artprice.com )
* Est-il côté et, si l’information est accessible, à combien (voir par exemple sur Artprice ou Akoun) ?
* Quelles sont les galeries, les musées ou les institutions où l’artiste a exposé (expositionsmanray personnelles ou de groupe).
* Formation, prix et récompenses qu’il a reçus.
* Est-t-il présent dans des collections privées ou publiques.
* Positions que l’artiste a pu occuper (artiste résident, professeur, conférencier, écrivain, etc.)
* Les publications qui mentionnent l’artiste (sites d’art, livres, catalogues, revues d’art, etc.)

Une grande partie de ces données sont facilement accessibles en effectuant une recherche rapide sur Internet. Et, même si vous ne parvenez pas à recueillir l’ensemble de ces informations, vous vous serez déjà fait une idée sur le profil de l’artiste et sur ses réalisations.

Pour  résumer, si vous êtes dans une galerie d’Art et que vous regardez une œuvre, commencez par taper le nom de l’artiste sur votre Smartphone :

  • si vous êtes devant une toile de Basquiat, vous ne trouverez peut-être pas le nom de l’école d’art où il a étudié (il a quitté l’basquiatécole secondaire avant la fin de ses études…), mais le nombre d’informations que vous trouverez vous permettra de comprendre rapidement pourquoi le tableau que vous regardez vaut probablement beaucoup plus qu’une villa de luxe….
  • si vous êtes devant une toile de John Deuf, que votre recherche vous indique uniquement le nom de l’école des beaux-arts dans laquelle il a étudié, et que le galeriste vous propose d’acheter son tableau à un prix à 5 chiffres, vous devriez pouvoir faire baisser le prix sans trop de problème.

A suivre…

Julien CHAMLA (www.artists-planet.eu – Conseil en marketing d’Art) – Paru dans www.ashdodcafe.com

« KEEP IT LIGHT »: CONTEMPORARY JEWISH ART at The Jerusalem Biennale

« Keep It Light »: Vessels for Memorial and Remembrance Candles in the Contemporary Jewish Art of the Bezalel school at The Jerusalem Biennale: 

 

 The exhibition Keep It Light, at the Skirball Museum of Biblical Archaeology (13 King David Street Jerusalem), addresses the end of life, a painful topic that for many is a watershed in the topography of the life cycle. Despite the seriousness and gravity of the subject, this exhibition focuses on black humor, irony and absurdity. Through the display of vessels for memorial and remembrance candles created with unusual and innovative perspectives, the exhibition aims to surprise and stimulate the viewer to reconsider the place of death within the lifecycle, the mourning process and the religious customs associated with each.

 

« Keep It Light »: 08/10/2017 to 15/11/2017

Curators: Dr. Shirat-Miriam Shamir, Ido Noy

 

« REGARD\S » – sur Corsenetinfos

« REGARDS »

Une manifestation artistique pluridisciplinaire
 portée par le Collectif UtopiArt*

A partir de ce jeudi 5 octobre (ne ratez surtout pas le vernissage à 18heures !), la bibliothèque et la salle d’exposition de Furiani abriteront une exposition plutôt originale : « Regards ». Une manifestation artistique pluridisciplinaire portée par le Collectif UtopiArt.

Regard\s  est avant tout une exposition collective qui durera jusqu’au 27 octobre.
Vous pourrez y découvrir à partir du 5 de nouvelles toiles de Jacques PAPI, le « Pollock Corse »,  des peintures et des montages de Jean-Claude PUCCEDU, des compositions digitales de Maurice RIGNOL ROGLIANO, des sculptures en bois flotté de Joëlle CHEVALIER et des créations originales de Lory MERLENGHI.

 

Au cours du vernissage, à partir de 18h, le public pourra assister à une prestation de spectacle vivant donnée par l’actrice parisienne Laurence BOURDAIS accompagnée par l’acteur Pascal CANNEBOTIN,  et à un concert du chanteur XINARCA, accompagné de son cistre corse.

Une démarche mosaïque qui  trouve son équilibre dans la charge émotionnelle d’artistes réunis en Corse par le Collectif UtopiArt, dont l’objectif est d’unir des talents divers pour les harmoniser, et de leur permettre de s’approprier notre quotidien pour le remodeler et en faire ressortir de nouveaux  espaces de création libre.

Tout au long de l’exposition, des artistes seront invités à peindre dans ce cadre privilégié où seront également organisés des ateliers de création destinés à des enfants, qui pourront ensuite exposer leurs travaux, des scènes ouvertes de slam et des ateliers de théâtre.

Enfin,  Regard\s est surtout une manifestation pluridisciplinaire qui vise à placer ses visiteurs au cœur du processus créateur et de sa relation au temps, à l’espace, à la culture, pour leur apporter une nouvelle vision de notre univers artistique.

Les artistes QUI SERONT présents au vernissage:

Arts Visuels
Jacques PAPI (Action Painting)
Joëlle CHEVALIER (Sculptures)
Jean-Claude PUSCEDDU (Montages et peinture)
Lory MERLENGHI (Tricot et recyclage)
Maurice ROGLIANO (Art digital)

 

 

 

Spectacle vivant

Laurence BOURDAIS (Comédienne / metteur en scène)
Pascal CANNEBO
TIN (Acteur)

Concert
XINARCA (Chant et cistre corses)

 

Exposition temporaire : Bibliothèque municipale et salle d’exposition de FURIANI, du 5 au 27 octobre2017.
Ouvert tous les jours hors WE de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Vernissage : Jeudi 5 octobre à partir de 18h à la bibliothèque municipale de FURIANI.

Renseignements : Bibliothèque municipale de FURIANI : Tel. 04.95.33.81.36
Le Collectif Utopiart : 06.52.89.88.54 / eMail : collectif.utopiart@refonte.artists-planet.eu   / FB : Collectif UtopiArt

Partenaires : La Mairie de Furiani –
Le Collectif UtopiArt – Artists-Planet

Organisation: Mme Michelle ALBERTI, Responsable culture à la Mairie de FURIANI) – organisation de la manifestation Culturelle
Laurence BOURDAIS & Julien CHAMLA (Conseil, gestion de projet, marketing digital, et commissariat de l’exposition)
Joëlle CHEVALIER (organisation d’ateliers pour les scolaires)
Jean-Marc CHEVALIER (Organisation du concert de XINARCA)
Maurice RIGNOL (Création graphique des invitations)

Le Collectif UtopiArt*

UtopiArt est un collectif de bénévoles dont l’objet est l’accompagnement d’artistes par l’organisation d manifestations culturelles. Les ventes réalisées lors de l’exposition serviront en partie à collecter des fonds pour l’organisation de nouveaux événementiels culturels en partenariat  avec d’autres collectifs et associations.

Pour en savoir plus sur le collectif : UtopiArt

Rédigé par Philippe Jammes le Mercredi 4 Octobre 2017

 

« Where East Meets West » – Sculptures by Aarale BEN-ARIE

Where East Meets West:
Sculptures by Aarale Ben-Arie

 The Middle East experience, political and spiritual, is the driving force behind Where East Meets West, thirty wood and metal sculptures by Aarale Ben-Arie at the Heppaecher Gallery in Germany.

Throughout his career, Aarale has primarily
created sculptures, both miniature and monumental, for rural and urban artists-planet-meteor-magazine-6-copieenvironments, private and public spaces in Israel and abroad. His works fall somewhere between naturalist illustrations and abstract figures, between cartoons and hieroglyphs, between two dimensions and three.

This exhibition is comprised of 30 hieroglyph sculptures, each about 25-30 cm. high,  made in Israel of tin, copper, copper-gilt, and wood, along with a new installation of large wood sculptures which the artist created at the Heppaecher Gallery during the week before the opening. It is, in essence, an interim report on his work during the past three years, featuring recurring themes and styles.

artists-planet-meteor-magazine-4-copieShaped by a blend of passion and logic, this group of wood and metal works is a change of direction for Aarele Ben-Arie. Although his quest for spir
itual inspiration was sparked by the riches
of ancient Egypt, he eventually found much of his source material for these works in cultures closer to home,
mainly in the Land of Israel. It was not the colossal architectural monuments historically associated with these ancient civilizations that captured Aarale’s imagination, but the transcendental concepts embedded within them. The hieroglyphs, myths and legends expressing an age-old grasp of the universe became the conduit through which Aarele’s contemporary sculptures emerged. The opportunity to create small works, then elaborate upon them in much larger scale and to present them in expansiv
e surroundings has given him the opportunity to burst beyond previous limitations and create some of his best work to date.

artists-planet-meteor-magazine-7-copieAarale Ben-Arie belongs to the growing circle of artists who explore rather than conclude, who experiment rather than making definitive statements. The end products they present to the public are often meant as transient pieces that provide us with more information about the process of making art and using materials than about the pleasures of an aesthetic experience.

Traditionally, the materials used in making sculpture were wood, metal, gold, paint, etc. Alongside his conceptual experiments, Aarale has had for many years an ongoing romance with wood of all weights and stocks, investigating its physical properties in order to formulate new aesthetic concepts. In modernist idiom, wood has become for Aarale the art object in itself, with no separation between image and surface. His penetrating search has led to the point where the transformation of the wood is images-4now the subject as well as the object of his art.

Although the main thrust of Aarale’s work is  to examine models of thinking that deal with the essence of artistic language, it is possible  to go back and distinguish, especially in iconographic terms, the codes he proposes as a means of empirical verification in his discourse on the nature and validity of representation. Among these codes are the experience of nature; the extraordinary artistic experience; and the powerful aesthetic experience which physically involves viewers in their environment.

The Gold Camel, for instance, is a vehicle for this method of coding, which juxtaposes an intellectual structure, on the one hand, with an expressionistic style on the other. This work has positive nostalgic value, returning the viewer specifically to the landscapes of Egypt, the Land of Israel, and elsewhere in the Middle East. Here, as elsewhere, the artist has used his first encounters with these places as the stuff of sculpture.

telechargement-2Aarele’s materials and anti-materials hint at the hierarchical relationship between wood and gold. In contrast to the wood’s low luster and consequently low status, the brilliance of the gold represents a higher level. It is authoritative, empowered, a source of uniqueness as well as union between the individual and the collective. Hence the golden camel symbolizes Aarale’s  journeys from space to time as topographies are transformed into hierarchies of conquered and conquerors, exploited and exploiters.  Similarly, Aarale’s works references European and Middle Eastern colonial conquests, imperialism and artificially defined borders.

Another dynamic is at work in the sculptures: hh kat, eesh and The One. These pieces invite the beholder into Aarales’s interior world, yet ultimately deny full entry. The objects allow us to see but not touch, preserving a certain distance between our present and the past evoked by the works, a past that may be fully present to the artist himself only during the process of sculpting.artists-planet-meteor-magazine-1-copie

We may never be able to overcome entirely the distinction between subject and object, activity and passivity, and become one with the history we are trying to remember or represent. Aarale uses his hieroglyphs to investigate and express the underlying unity,  correspondences, and echoes across the infinite time and space of different cultures and civilizations, each with their coded secrets. In so doing, the artist treads along the borders of another space, a spiritual zone which  fascinates him and which he ultimately share with us in a glorious attempt to bring us nearer to the essence of life, nature and the cosmos.

Dr. Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition), Jerusalem 2007.

 

Le Musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (2)

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (2)
(un article ARTISTS PLANET paru dans FUTE MAGAZINE)

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (suite de l’article paru dans le numéro de Futé Magazine du mois de juin)

L’institution est unique en ce sens qu’elle offre, dans le même temps, à la société israélienne et à l’Etat un lieu d’éducation, de recherche et d’activités pratiques.Pour le visiteur, le parcours commence avec des extraits du film yithak-1documentaire remémorant la manifestation à la fin de laquelle Rabin a été assassiné.

Il est ensuite invité à revenir en arrière, dans les années 1920, en Palestine.

En référence au célèbre musée d’art moderne Guggenheim de New York, le musée israélien possède une structure en hélice : un couloir descendant en spirale présente la vie de Rabin. Le long d’un mur de ce passage, se trouvent des documents sur l’histoire d’Israël. Au sol, des indications rappellent les grands moments de l’histoire du pays.

De part et d’autre de cette spirale, le visiteur peut accéder à des salles d’exposition. Il y trouve traité, à chaque fois, un thème caractéristique d’une certaine période de l’hiartiste-planet-fute-magazine-1stoire. La découverte se fait également par l’intermédiaire de photos, de cartes géographiques et de témoignages filmés de l’époque. Sur le sol, à nouveau, des panneau
x mentionnent les faits marquants de l’actualité internationale. Chacune des sept salles représente donc une époque précise qui a marqué la vie de Rabin : sa jeunesse à Tel Aviv, ses années à l’armée et enfin sa carrière de politicien.

Et au bout du couloir, se trouve une dernière salle présentant la réplique du salon de la famille Rabin. Elle est protégée par une baie vitrée et, d’une certaine manière, elle ramène le spectateur à la vie quotidienne…

Nicole SURKES (www.artists-planet.eu– Paru dans FUTE MAGAZINE

Moshe GERSHUNI « Un cri de douleur »

Moshe GERSHUNI  « Un cri de douleur »
(UN ARTICLE ARTISTS PLANET PARU DANS ASHDOD CAFE)

Le 23 janvier 2017 le peintre et sculpteur Moshe Gershuni s’est éteint à l’âge de 80 ans. Avec lui, c’est une part d’âme de l’art israélien qui disparait.

Moshe GERSHUNI est né à Tel Aviv en 1936. Ses parents Yona et Zvi Kuttner, originaires de Pologne, ont immigré en Israël en 1929.

Le jeune Moshe a grandi dans une famille laïque, mais fréquentait une école religieuse et par la suite son œuvre sera très marquée par le Judaïsme.

L’artiste s’inscrit à l’Institut Avni d’Art et de Dessin où il commence son apprentissage auprès d’Avigor Steimatzky et de Yehezkel Steichman.

La reconnaissance de Moshe GERSHUNI en tant qu’acteur de premier plan du monde de l’art israélien arrive très tôt, et sa première exposition individuelle au Musée d’Israël de Jérusalem a lieu en 1969.

En 1980 il expose avec le sculpteur Micha Ullman à la Biennale de Venise, la même année, il commence à être représenté par la galerie Givon, de Tel Aviv.

L’œuvre de Gershuni est unique en son genre par ses nombreux aspects et ses dessins, peintures ou sculptures ont toujours laissé une place prépondérante à l’interprétation, jouant sur une vaste palette d’émotions.

L’artiste travaille parfois à l’horizontal, couvrant le sol avec du papier, se mettant à quatre pattes pour y imprimer ses mains pleines de peinture.

Son univers artistique, d’un réalisme presque physique, emprunte parfois à une iconographie religieuse, mettant en exergue des extraits de textes, et le judaïsme est souvent présent.

Ses convictions politiques et son engagement social sont omniprésentes dans son œuvre et l’une des raisons pour lesquelles, en 2003, Gershuni a refusé de se voir remettre le prix d’Israël par la ministre de la culture est que l’artiste n’a pas voulu se retrouver en présence du Premier Ministre Ariel Sharon et lui serrer la main.  A l’époque, le jury avait justifié son choix en disant de Gershuni qu’il était l’ « un des artistes les plus originaux d’Israël », et décrit son art comme un véritable « cri de douleur », un cri exprimant les souffrances du pays dans lequel il vivait.

Par Nicole SURKES   (www.artists-planet.eu) – Paru dans www.ashdodcafe.com

Le Musée israélien du Centre Yitzhak Rabin (1)

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin
(un article ARTISTS PLANET paru dans FUTE MAGAZINE)

Au nord de Tel Aviv, dans le quartier de Ramat Aviv, se trouve le Centre Yitzhak Rabin, nommé ainsi en mémoire du Premier ministre assassiné le 4 novembre 1995.

Il est situé sur une petite colline qui offre une vue panoramique sur le Parc Hayarkon d’un côté, et sur le centre de Tel Aviv de l’autre, à un endroit historique.artiste-planet-fute-magazine-musee-2

Entre 1954 et 1956, en effet, le gouvernement israélien y avait fait construire une centrale secrète, appelée «Reading G» ou «J’ora», afin de pouvoir continuer à fourni
r de l’électricité en cas de bombardement ennemi.

Ce lieu est aujourd’hui couvert de bâtiments d’intérêt public.

Le Centre Yitzhak Rabin se trouve donc, actuellement, entre le musée Erez Israel et le musée du Palmach, à proximité de l’Université de Tel Aviv et de Beth Hatefutsoth, le musée de la Diaspora.

Il a été inauguré en 2005, dix ans après l’assassinat de Rabin, et héberge une bibliothèque, un centre de recherches et un musée qui n’a été ouvert au publicyithak-5 que plus tard (2010).

Le musée israélien du Centre Yitzhak Rabin est le premier et seul musée qui retrace à l’heure actuelle l’histoire de la création de l’Etat d’Israël et le développement de sa jeune démocratie. Le centre Begin à Jérusalem le faisant de façon différente. Comme son nom l’indique, il commémore le travail de Rabin et en perpétue l’héritage. Et il explore les conséquences que la société israélienne doit tirer de son assassinat.

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Nicole SURKES (www.artists-planet.eu– Paru dans FUTE MAGAZINE

 

« Dialogue(s) Chromatique(s) » – Une exposition de Roger Michel PETIT et de Cathie de Marseille

« Dialogue(s) Chromatique(s) »
Une exposition de Roger Michel PETIT Et Cathie de MARSEILLE

 Vertiges en Provence et le collectif UtopiArt vous invitent au vernissage de l’exposition « Dialogue(s) Chromatique(s) », des peintres Roger Michel PETIT et Cathie de Marseille, qui aura lieu au CMA Chartreux vendredi 3 février à 18h.

Dans le cadre de l’exposition qui restera accrochée jusqu’au vendredi 10 février, le public pourra découvrir des œuvres des deux artistes, dont les univers thématiques et picturaux semblent à première vue diamétralement opposés, et qui se rencontrent ici dans une lecture qui, au final, devient complémentaire.

Roger Michel PETIT est reconnu en France et à l’international pour ses portraits torturés, qui soulignent la souffrance inhérente à la condition humaine.

A travers son geste académique, précis, sobre, le noir et blanc de ses visages et de ses corps, l’artiste interpelle par le réalisme de ses tableaux sur la misère, la solitude et la folie, mais aussi sur l’espoir d’un possible inspiré par la nature.

Cathie de Marseille, artiste peintre, poète, musicienne, vient contrebalancer son approche en l’adoucissant avec son univers optimiste et coloré, ses portraits et ses paysages dessinés au pastel.

C’est dans cet entre-deux que se dessine la complémentarité des deux artistes, que tout semble opposer, dans une charge émotionnelle et picturale qui porte en elle l’équilibre et l’identité duale qui porte l’exposition des  « Dialogue(s)  Chromatique(s) ».

Dialogue(s) Artistique(s):

Mercredi 8 février à partir de 14 h30  les visiteurs de l’exposition sont invités à découvrir et à participer aux « Dialogue(s) Artistique(s) », un intermède poétique et musical auquel participeront plusieurs artistes, musiciens et poètes qui animeront des ateliers.

14h30
Gilles Boretti : – guitare brésilienne

15 H15
Passeport pour la Poésie, l’association marseillaise qui, depuis 30 ans, communique sa passion « Pour une Poésie Vivante »: conférences, cafés-poésie, ateliers, spectacles de poésie, chansons, émissions de radios, rencontres.

Son président fondateur Guy FEUGIER, médaille d’or de la poésie, rencontrera des jeunes de tous âges pour leurs dire des poèmes, les faire lire et écrire

17h30 :
Cathie de Marseille présentera son dernier album

Informations :
CMA Chartreux : 108 bd Françoise Duparc 13004 -métro chartreux / bus 72.

Horaires d’ouverture :
du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Contacts :
06 03 56 56 24  / cathiegd@orange.fr

Eden Herman-Rosenblum à l’exposition « Judaïca contemporain, coupes et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel »

Eden Herman-Rosenblum à l’exposition « Judaïca contemporain, coupes et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel »
(UN ARTICLE ARTISTS PLANET PARU DANS FUTE MAGAZINE)

L’exposition de judaïca qui se tient en ce momeent au musée de Rishon Letzion réunit les plus importants créateurs contemporains de Judaïca. Parmi ces artistes, Eden Herman-Rosenblum est l’une des plus marquantes.  

Eden Herman-Rosenblum commence sa carrière en 1990, après avoir obtenu son diplôme d’orfèvrerie à la prestigieuse école des beaux-arts de Jérusalem.

L’artiste, qui travaille dans son atelier de Pardés-Hana, crée des pièces uniques : anneaux de mariage, coupes de Kiddouch, chandeliers et mezouzot au design original.

Chaque pièce est joliment emballée, ce qui en fait un cadeau idéal pour les mariages, les fêtes, Bar Mitzvahs ou pendaisons de crémaillère.

L’originalité des créations d’Eden, exposées partout dans le monde, fait partie d’une nouvelle vague de design Judaica, qui  apporte un souffle plus actuel aux objets rituels juifs et suscite un nouvel intérêt à l’international.

A l’origine de l’inspiration d’Eden on peut retrouver une approche ironique, un design empruntant au fantastique contemporain et à son et à son identité juive.

Eden a produit de nombreuses pièces superbes de Judaica moderne. « Roly Poly coupe de Kiddouche »

En ce moment trois des créations d’Eden Herman-Rosenblum sont présentées à l’exposition  « Judaïca contemporain, coupes et verres à vin de l’Ecole des beaux-arts de Bezalel ».

Dr Shirat-Miriam SHAMIR (Docteur en Arts et commissaire d’exposition) et Ido NOY